En Avril, Le PMI Global De La Nouvelle Chine Financière Est Passé À 47,6, Toujours Dans La Zone De Contraction.

L'activité des services en Chine s'est améliorée en avril, mais la pression est restée forte.

L'indice des services généraux (PMI), publié le 7 mai, a enregistré 44,4% de croissance par rapport au mois de mars, mais se situe encore dans une fourchette de contraction, ce qui montre que la production dans ce secteur continue de baisser et que le ralentissement de la baisse se poursuit.

La PMI de la nouvelle industrie chinoise de la finance, annoncée précédemment en avril, a chuté de 0,7 à 49,4%, avant de revenir à la zone de contraction.Sous l 'impulsion du PMI dans le secteur des services, le PMI consolidé de la nouvelle Chine financière a enregistré 47,6% en avril, soit une reprise de 0,9 point de pourcentage et est toujours dans la zone de contraction.

Cette tendance coïncide avec le PMI du Bureau de statistique.L'indice des activités commerciales dans le secteur des services publié par le Bureau national de statistique en avril a enregistré 52,1 points de pourcentage, soit 0,3% de plus que le mois précédent, et le PNI global a progressé de 0,4 à 53,4%.

Le nombre total de nouvelles commandes dans le secteur des services a diminué en avril pour la troisième année consécutive, mais avec une légère contraction par rapport au mois de mars.La demande extérieure s'est considérablement ralentie et l'indice des nouvelles commandes d'exportation de services est tombé à un niveau inférieur depuis l'enquête de septembre 2014 et n'est plus élevé qu'en février.De nombreuses entreprises ont indiqué que l'épidémie avait entraîné des fermetures temporaires et des restrictions dans de nombreux pays.L'indice des nouvelles commandes dans le secteur manufacturier, qui a souffert de la baisse du volume total des commandes à l'exportation, a continué de baisser pendant trois mois consécutifs, en avril.Globalement, le nombre total de nouvelles commandes a continué de diminuer, et le nombre total de nouvelles commandes à l'exportation a diminué plus rapidement qu'en février.

Pour la troisième année consécutive, les entreprises du secteur des services ont réduit leur emploi et, en avril, l'indice de l'emploi dans le secteur des services est tombé à son niveau le plus bas depuis la disponibilité des données.L'indice de l'emploi dans le secteur manufacturier a également connu une légère régression dans les zones de contraction.Dans l'ensemble, les deux principales entreprises industrielles ont continué de réduire leur main - d'œuvre et le taux de réduction des effectifs s'est accéléré par rapport au mois de mars.

Après une légère augmentation en mars, les prix des intrants dans le secteur des services sont restés à peu près stables en avril.L'enquête a montré que la baisse des dépenses de main - d'œuvre et la baisse des prix des intrants tels que le pétrole et le diesel avaient largement contribué à l'augmentation des dépenses de vaccination.Les prix d'achat de matières premières dans le secteur manufacturier ont enregistré la baisse la plus importante depuis plus de quatre ans.Les deux sont combinés et le coût des intrants combinés est passé de la hausse à la baisse.

Afin de stimuler les ventes, les entreprises de services pour le cinquième mois consécutif à réduire les tarifs.Les fabricants ont également continué de baisser les prix de leurs produits, ce qui s'est traduit par une baisse continue des prix consolidés de la production.

Malgré la médiocrité actuelle des résultats dans le secteur des services, l'optimisme des entreprises est revenu à un niveau record de trois mois et l'industrie est convaincue qu'une fois que l'épidémie s'améliorera, le paysage des services se redressera.L'optimisme de l'industrie manufacturière est tombé à quatre mois.

L 'économie chinoise a souffert en avril d' un plus fort choc à l 'exportation, qui a eu des répercussions en chaîne sur les revenus, la consommation et l' investissement des entreprises.Le démarrage de la consommation intérieure n'a pas été suffisant, la capacité de production des infrastructures n'a pas été suffisante pour faire face à une chute brutale de la demande extérieure, et l'économie a continué de se dégrader davantage que la croissance négative.Le 17 avril, le Bureau politique central a décidé de « faire face à l'impact de l'épidémie par une politique macroéconomique plus vigoureuse », qui prévoit un ensemble de mesures de relance macroéconomique visant à aider les entreprises, à accélérer l'investissement, à promouvoir la consommation et à protéger l'emploi.